Angellier L'Amie perdue par Michèle Mouret-Rougier dédicacé

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Angellier

L'Amie perdue

Par Michèle Mouret-Rougier 

2010 

Broché

Excellent état 

Dédicacé par l'auteur 

La correspondance secrète et chiffrée d'Auguste Angellier et « l'Amie perdue » a été décryptée par une Wimereusienne, Michèle Mouret-Rougier. Plus de 2 500 lettres codées qui éclairent d'un jour nouveau l'oeuvre du poète dunkerquois mort en 1911. « Je ne suis pas agent secret et je n'ai jamais travaillé avec le Chiffre ! » Michèle Rougier, ancien ingénieur à la DRAC, a pourtant accompli un travail digne d'un moine bénédictin ! Plusieurs années durant, elle s'est rendue chaque matin à la bibliothèque de Boulogne. Là, elle a soigneusement décodé plus de 2 500 missives échangées entre Auguste Angellier, professeur d'anglais à Douai puis à Lille, et une Douaisienne, Thérèse Fontaine, née Denys. Des lettres et des bouts de papier couverts d'hiéroglyphes écrits à la plume d'acier. La bibliothèque de Boulogne possédait 5 cartons renfermant cette correspondance énigmatique. Le poète, spécialiste de la littérature anglaise, est nommé professeur en 1881 à Douai. Là, il fait la connaissance d'une jeune femme, fille d'un brasseur douaisien. C'est le coup de foudre.

Angellier est célibataire. Mais la dame est mariée et mère de deux enfants. En 1883, elle quitte son mari et retourne dans la maison de famille avec ses enfants. Par peur du scandale, elle n'osera jamais rejoindre l'homme qu'elle aime. Tous deux engageront une correspondance épistolaire nourrie jusqu'à la mort d'Angellier, en 1911. En changeant à trois reprises d'alphabet codé toujours par peur du scandale ! « Il faut se replonger dans l'ambiance de l'époque, précise l'auteure du livre. Divorcer, pour une femme, c'était se mettre au ban de la société et de l'Église. Et puis, elle avait peur de perdre ses enfants si elle s'affichait en sa compagnie... »

Union platonique

L'« Amie perdue » a été bien souvent la première lectrice du poète, la première critique aussi. « C'est une union platonique plus rêvée que vécue. Il n'a jamais passé une seule nuit avec elle ! Je sais simplement qu'elle s'est rendue à plusieurs reprises à son domicile à Lille et Paris. Mais ses lettres attestent d'une véritable relation intellectuelle... » Angellier est un homme de lettres célèbre à l'époque. « Elle a été séduite par son intelligence. Grâce à ses lettres, on suit Angellier à la trace. On sait où il est, ce qu'il fait, qui il fréquente... » Thérèse Fontaine a lu toute l'œuvre d'Angellier avant tout le monde, y compris ses œuvres posthumes. À la fin de sa vie, Angellier l'appelle « Ma chère femme ». Sa dernière lettre date d'avril 1902. Sa maîtresse continuera à lui écrire jusqu'en 1910. Le poète, qui sent ses forces décliner, refuse de brûler cette correspondance cachée, comme le lui demande l'« Amie perdue ». Au contraire, il demande que cette correspondance soit livrée aux chercheurs à partir des années 1980. Sans doute devine-t-il qu'elle apportera un éclairage particulier sur son œuvre. En couverture de l'ouvrage que Michèle Rougier a consacré à cette correspondance, figure la photo d'un seringat. Comme celui devant lequel Auguste Angellier et Thérèse Fontaine se sont déclaré leur flamme fin juin 1882. Un amour digne d'un poète et de sa muse, hors du temps, hors du monde comme les amours légendaires 

Opale Presse  

45,00 € TTC

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